La partie pratique est essentielle
Je suis dans le diagnostic immobilier depuis six mois. Mais c'est une reconversion réfléchie et un projet préparé sur plusieurs années. Architecte à l'origine, travaillant dans une chambre consulaire du sud-est, je cherchais un métier qui me permette d'exercer en Dordogne, région pour laquelle j'avais un véritable coup de coeur.
Mon choix s'est porté sur le diagnostic immobilier : parce qu'on touchait à la fois au
bâti, à la sécurité des personnes et parce que le métier exige un bon relationnel. Mais
c'est aussi un métier qui évolue sans cesse, se professionnalise et devient de plus en plus
difficile, un métier où l'on nous demande d'être bons dans des domaines aussi différents que
l'amiante et l'électricité, par exemple. Il était donc important de bien choisir sa formation
initiale.
Pour ma part, j'ai suivi en 2009, la formation complète proposée par ITGA, à Aix-en-
Provence. J'ai rencontré des formateurs qui exercent réellement, qui connaissent bien le
terrain et qui ne sont donc pas uniquement des « professeurs ». Ce retour d'expérience est
précieux. Avec une quarantaine de journées formation, le cycle complet d'ITGA demeure
assez copieux et offre une préparation suffisante aux différentes épreuves de certifications. Mais
pour exercer sur le terrain, même 40 jours peuvent paraître trop peu.
La partie pratique proposée dans le cycle s'avère donc essentielle : au cours de journées de formation, j'ai pu suivre un diagnostiqueur expérimenté.
Naturellement, lorsque l'on se retrouve confronté réellement au terrain et qu'on travaille seul, beaucoup de questions surgissent. D'autant que formé à Aix-en-Provence, en milieu urbain, j'exerce à présent en milieu rural : deux problématiques totalement différentes. Heureusement, j'ai pu
constater que les formateurs d'ITGA sollicités sur des questions d'amiante ou de DPE,
demeuraient souvent joignables.